Pourquoi ce site ?
Pourquoi ce site ?
Contribuer modestement, à ma mesure, au partenariat médical entre nos deux peuples se fait donc comme un puzzle, pièce après pièce, activité après activité, toutes complémentaires les unes des autres.
Dans ces activités j’ai rencontré des gens extraordinaires qui m’ont encouragé. Qu’ils en soient ici remerciés.
Ces pages sont la traduction française d’un site informatif en chinois. J’ai hésité à faire ce site qui me semblait trop «personnifié». Mais pour beaucoup d’amis il paraissait un élément nécessaire à la réussite de mon projet et certains d’entre eux l’ont réalisé.
Avant d’accorder leur confiance, les Chinois aiment savoir qui sont les gens, d’où ils viennent, quel est leur parcours.
Facebook, Linkedin... étant inaccessibles en Chine ou ne faisant pas partie des habitudes, je dois donc me présenter de cette manière.
Par ailleurs, la barrière de la langue fait que les patients demandent rarement dans l’hôpital, en français, où se trouve la «Consultation d’Interface Médicale Sino-Française».
Il demandent à voir «le Docteur Na NA» !
Ce site écrit dans les deux langues est aussi un lien avec les différents partenaires chinois ou français que j’ai pu rencontrer dans mes missions d’accompagnement de professeurs français en Chine, dans mon travail aux Urgences de l’hôpital ou dans mes activités d’aide aux personnes âgées asiatiques en partenariat avec les services sociaux, la mairie et les associations du XIIIème arrondissement.
Ce moyen de communication est donc une information nécessaire adaptée aux habitudes de cette patientèle et, pour que cette consultation de service public fonctionne, qu’elle soit utile à tous, je n’ai pas beaucoup d’autre choix que de la personnifier...
La CIMSF a été mise en oeuvre en réaménageant mon temps de travail hospitalier.
De plus, les temps de visites dans les services pour voir les médecins, l’accompagnement des malades, le temps pour répondre aux mails et au téléphone, le temps pour traduire les écrits... sont bénévoles.
Nous sommes donc complètement dans le cadre des missions de l’Assistance Publique, au service des plus démunis face à la maladie, la douleur ou l’angoisse.
Parallèlement, cette consultation et ce qu’elle amène veulent aussi permettre aux patients chinois, en ayant les moyens financiers et ne trouvant pas en Chine une réponse leur semblant optimale à leur problème, d’être soignés dans le meilleur système de soins au monde. C’est donc une «bonne action». Et c’est aussi une bonne action vis à vis de la France, car ces patients apportent au système de soins français un afflux financier qui, en contribuant à maintenir en place les personnels et faire fonctionner les structures, est utile à tous.